30 mars, 2007

Yogyakarta principles : quelques citations très parlantes

Parmi les 29 principes de défense (extrêmement bavards) des droits homosexuels défendus par les 29 experts et personnalités signataires, je vous propose ces quelques extraits significatifs.

• Principe 21. Droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Les Etats :
b) garantiront que l'expression, la pratique et la promotion des multiples opinoins, convictions et croyances relatives aux questions d'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ne soient pas entreprises d'une manière incompatible avec les droits humains.

• Prinicipe 24. Le droit de fonder une famille.
Les Etats :
a) Prendront toute mesures nécessaires sur le plan législatif, administratif ou autre, pour garantir le droit de fonder une famille, y compris à travers l'accès à l'adoption ou à la procréation assistée (y compris par insémination avec donneur), sans discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre ;
b) Garantiront que les lois et les choix politiques reconnaissent la variété des formes familiales, y compris celles qui ne se définissent ni par la descendance ni par le mariage, et prendront toutes mesures législatives, administratives ou autres pour assurer qu'aucune famille ne soit sujette à la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'aucun de ses membres, y compris en ce qui concerne les allocations sociales familiales et autres subventions publiques, l'emploi et l'immigration ;
c) Prendront toutes mesures législatives, administratives ou autres pour garantir que dans toutes les actions ou décisions concernant des enfants, qu'elles soient menées par des organismes de bienfaisance publics ou privés, des cours de justice, des autorités administratives ou législatives, le bien de l'enfant soit une priorité, et que l'orientation sexuelle ou l'identité de genre de l'enfant ou de n'importe quel membre de la famille ou d'une autre personne ne soient pas déclarés incompatibles avec ce bien ;
d) Dans toutes les actions et décisions concernant des enfants, ils doivent garantir que l'enfant capable de concevoir des opinions personnelles puisse exercer le droit de les exprimer librement, et que l'on donne à ces opinions un poids en rapport avec l'âge et la maturité de l'enfant ;
e) Prendront toutes mesures législatives, administratives ou autres pour garantir que dans les Etats qui reconnaissent les mariages homosexuels ou des unions civiles officialisées tout droit, privilège, obligation ou bénéfice offert aux partenaires de sexes différents mariés ou unis civilement soit également offert aux partenaires de même sexe mariés ou unis civilement ;
f) Prendront toutes mesures législatives, administratives ou autres pour garantir que tout droit, obligation, privilège ou bénéfice proposé aux partenaires non-mariés de sexes différents soit également proposé aux partenaires non-mariés de même sexe...

Il semble inutile de commenter ce qui précède. On notera simplement que « l'identité de genre» esy un concept ultra-féministe selon lequel les différences entre les sexes sont d'ordre principalement culturel et aliénantes. On notera aussi que les droits des religions quant à leur expression et leur action, notamment caritative, sont ici expressément visés et menacés.

3 commentaires:

Paul-Emic a dit…

j'adore ces pseudo-principes avec questions réponses intégrées : par exemple le bien de l'enfant doit être l'unique priorité, mais parallèlement on exclut d'examiner le domaine des pratiques sexuelles comme pouvant être un élément d'appréciation.
Comme si on établissait une charte sur les violences conjugales, thème à la mode, en se gardant de compter les coups dans le ventre ou après 23 heures.
Vraiment des ... (je ne le dirai pas ici )

Anonyme a dit…

Ces principes deviendraient-ils ceux de l'Europe?
La résolution du parlement européen du 26 avril 2007 va dans ce sens
Suivons de pres l'affaire EB contre France présentée a la grande chambre(d'ou l'importance du futur arret)de la CEDH le 14 mars 2007.E s'est vue refuser l'agrément d'adoption par le conseil genéral du jura en raison selon elle de son homosexualité(les rapporteurs préférent dire :orientation sexuelle).
La cour n'a pas encore pris sa décision mais l'on sait deja que ILGA et APGL deux lobbies gays auront le droit de parler à l'audience.
et nous,catholiques,qu'avons nous le droit de dire?le droit de faire?Il est vrai l'affaire Christian Vanneste a de quoi nous refroidir.Mais bientot nous n'aurons plus le droit de dire quoi que ce soit.
La Pologne exemplaire en politique pro-vie voulait interdire l'acces aux homosexuels aux postes d'enseignants.La résolution citée plus haut lui impose de n'en rien faire.(C'est l'année de "légalité pour tous" pour les européens).La tenacité ou la faiblesse de la Pologne seront déterminantes dans l'année à venir.
Et nous Francais,que pouvons nous faire concretement ,chere madame Smith?

Anonyme a dit…

très bon commentair du juriste autrichien Jakob Cornides - à faire suivre:

works.bepress.com/jakob_cornides/20/

 
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