14 décembre, 2006

Avortement au Portugal : désinformation et démentis

Le Salon beige attire l'attention sur une enquête du Planning familial portugais sur le nombre d'avortements (18.000 en 2005 selon l'étude), qui vise à justifier le “oui” au prochain référendum. “Comme en France dans les années 1970, quand on nous racontait que les avortements clandestins s'élevaient à plus de 250000 par an, le Planning familial a fait paraître une étude-propagande pour préparer les Portugais au référendum sur l'avortement”, souligne Michel Janva.

Les résultats de cette “enquête” ont été rendus publics à la Maternité Alfredo da Costa, qui vient de se désolidariser absolument de l'opération en rappelant publiquement qu'elle s'était bornée à louer un auditorium à l'Associations pour le planning familial. L'établissement répondait ainsi aux critiques qui lui avait été adressées par l'Association portugaise des familles nombreuses. Celle-ci avait annoncé mardi qu'elle déposerait plainte auprès du ministère de la santé pour avoir autorisé la présentation de cette étude sur l'avortement dans l'un de ses établissements.

“Cette maternité est un lieu de vie, non de mort. C'est une des meilleures du pays et elle est responsable des excellents résultats de diminution de la mortalité infantile”, déclarait à cette occasion le président de l'APFN, Fernando Castro.

La Maternité Alfredo da Costa a répondu qu'elle louait fréquemment des locaux et que “les thèmes abordés par les loueurs ne traduisent d'aucune manière et dans aucune situation la position de la Maternité par rapport à eux”, celle-ci n'ayant pas compétence pour exercer une quelconque censure. Elle a fait préciser dans un communiqué : “La MAC ne prend aucune responsabilité pour les contenus présentés par des tiers et ne souscrit pas aux prises de position de ceux-ci.”

Le Planning familial se trouve ainsi renvoyé de façon encore plus flagrante à sa position de juge et partie dans cette affaire, puisqu'il a lui-même conduit une enquête destinée à appuyer sa revendication en faveur du “droit” à l'avortement.

Source : ici.

Aucun commentaire:

 
[]